le Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres

Le littoral, un espace très attractif qu’il faut protéger ! C’est la mission du Conservatoire.

Site de la Pointe du Cap Ferret (©Olivier Collin – 2007)

La préservation de l’espace littoral, terrestre et maritime, dans sa dimension paysagère, culturelle et écologique est l’objet essentiel de l’établissement. L’action foncière est le préalable et l’assurance d’une pérennité de cette protection.

Le Conservatoire du littoral, établissement public de l’Etat a pour vocation d’acquérir des terrains en vue de les préserver définitivement.

Les acquisitions de terrains se font à l’amiable (pour 80%), par préemption ou expropriation. Le Conservatoire peut également se faire attribuer ou affecter des espaces terrestres ou maritimes.

Domaine de Certes (©Olivier Collin – 2007)

Il exerce ses responsabilités de propriétaire (ou de représentant de l’Etat propriétaire pour le domaine public maritime ou fluvial), en partenariat avec les collectivités territoriales, auxquelles est confiée en priorité la gestion des sites, les établissements publics et les associations en lien avec l’environnement.

Suite à l’acquisition, le Conservatoire réalise un état des lieux : diagnostic écologique, étude paysagère, bâti, fréquentation du public, usages, etc.

Si les terrains sont dégradés, ils sont restaurés. Quand cela ne nuit pas à leur intérêt écologique et le respecte, ils sont ouverts au public et peuvent être aménagés de manière légère et réversible.

La gestion des terrains privilégie le maintien ou la réinstallation d’activités économiques traditionnelles, non point dans un sens muséologique, mais comme des usages contemporains vivants.

Dune du Pilat (©Olivier Collin – 2007)

L’établissement est organisé en délégations de rivages, au nombre de 10, avec un siège à Rochefort et une antenne à Paris.

La délégation de rivages Aquitaine, installée à Bordeaux, a en charge le littoral des trois départements côtiers aquitains, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques, prenant en compte les rives saumâtres de l’estuaire de la Gironde et ses îles, les rivages salés du Bassin d’Arcachon et les rives des lacs médocains et landais.